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Mendoza

Etape 2  |  La route du vin

07 avril 2008

En fond sonore, le bruit des grillons mêlé à celui des oiseaux. Sur fond de paysages, les Andes et ses sommets enneigés, ou encore plus près, des champs de vignes et d’oliviers. Quant au ciel, il est d’un bleu limpide, et les températures avoisinent les 25°C au meilleur de la journée.
L’automne à Mendoza, c’est cela et c’est d’ailleurs un peu de notre Provence française où, sur les 365 jours de l’année, il ne pleut guère plus qu’une trentaine de jours !  Invitation au repos, invitation à la dégustation, autant vous dire que nous avons profité de ces moments tels de bons épicuriens croisant le chemin d’autres comparses… eux aussi français et installés depuis dix ans dans la capitale du vin.

Ville verte

Mendoza est la dernière destination où nous vous avons laissé. Cette ville de 400000 habitants (agglomération comprise), a été dépossédée de son patrimoine architectural colonial en raison de nombreux tremblements de terre. Et pourtant, c’est une ville agréable, paisible, où la vie culturelle côtoie la vie del campo (de la campagne), et c’est surtout une ville très verte !

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Chaque allée, chaque rue, possèdent d’énormes sycomores, formant de véritables tunnels d’ombre. Quant au parc municipal San Martin, nous l’avons exploré pendant plusieurs heures sans en voir la fin !

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Très bien desservie au niveau des transports en commun, nous avons ainsi laissé Hachille garé dans un camping pour nous rendre en ville par le biais du bus; une manière de s’approcher aussi plus près de la vie locale.


Du soleil, du bon vin et du repos

Il va s’en dire qu’il nous était impossible de visiter Mendoza et sa région sans s’arrêter dans quelques-uns des nombreux domaines viticoles. La région est d’ailleurs baptisée “capitale du vin”.
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Si le passé colonial du XIXème siècle trouve traces de nombreux italiens et français sur le territoire, encore aujourd’hui, au milieu de vignobles argentins, les français viennent s’y installer.

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C’est ainsi que nous avons fait la connaissance de Brigitte et Philippe Subra, propriétaires de Carinae.

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Leur chaleureux accueil nous a permis de garer Hachille sur leur domaine. Heureux des hasards, nous sommes arrivés en pleine période de vendanges. Rencontre en images …

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La région de Mendoza, forte de ses nombreux vignobles, propose également un circuit touristique en voiture ou vélo avec au menu : dégustations et visites de caves. Une sorte de route du vin, qui nous a emmenés dans la plus ancienne finca (propriété ou domaine) du pays, celle de la familia di Tommaso. La bodega, créée en 1869, est aujourd’hui protégée en qualité de patrimoine culturel.

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Six générations ont passé, les caves ont été déplacées pour permettre à la famille de produire du vin à partir de 60ha de vignes réparties dans la région. A l’intérieur de l’ancienne bodega, d’antiques outils et fûts s’offent au regard des visiteurs, amoureux d’histoire et d’authenticité.

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Marysa, la petite-fille de la famille, devenue grande aujourd’hui, s’occupe des visites pendant que le grand-père Di Tommaso salue les visiteurs.

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Détail intéressant, une partie des bouteilles reposent une année, voire deux, dans les anciennes cuves ou à même le sol. Celles entreposées par terre servent de test qualité.

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En cas de réclamation des acheteurs étrangers, ces bouteilles sont ouvertes et vérifiées.
Vous l’aurez peut-être compris, Mendoza nous a plus que conquis. Il nous a donc été difficile de la quitter mais ne nous laissons pas endormir et ne laissons pas Hachille rouiller ou s’encrasser, même si celui-ci ne se nourrit point d’eau et encore moins de vin !

De l’eau, des pierres

Après ce séjour vinicole, nous sommes repartis vers l’ouest, à la recherche du fameux Puente del Inca, le pont de l’inca, découvert par un espagnol en 1646. En chemin, nous avons bifurqué en direction du village de Cacheuta, connu pour ses thermes. Nous sommes en fin de semaine, et les argentins ont envahi la place. Il faut dire que pour rien au monde, par temps clair, ils ne manqueraient un pique-nique ou un barbecue.

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Les thermes sont également bien remplies, et notamment les bassins d’eau chaudes où les discussions, malgré une certaine torpeur, vont bon train. Nous choisissons de nous baigner dans les piscines les plus froides, joliment aménagées en contrebas à côté de la rivière, au milieu des plantes et cactus.

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Pendant plus d’une heure, nous nagerons dans le circuit jusqu’à ce que notre peau demande grâce !
Après une bonne nuit de sommeil, conséquence des thermes, nous repartons sur la ruta 7 où sommets enneigés, canyons et montagnes aux reliefs rougeoyants forment le paysage.
Hachille reste le plus souvent en seconde et pour cause, ça grimpe ! Il vient d’ailleurs de battre son premier record en altitude puisque nous sommes montés jusqu’à 3000m ! A l’arrivée, et à moins de 20km de la frontière chilienne, le pont de l’inca est peu visible. Ce sont surtout des échoppes de plein air qui occupent le parking. Façon marocaine, les vendeurs proposent quantité de pierres telles que quartz rose, jade, ambre, améthiste ou encore cornaline, …

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Nous succomberons à quelques unes d’entre elles, souvenir oblige !
Quant au pont de l’inca, ce n’est pas tant sa forme que ses couleurs qui étonnent.

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Son origine provient de l’ère glaciaire qui, avec la fonte des glaces et les eaux thermales soufrées ont formé cet arche.

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De 1917 à 1965, les eaux thermales furent ainsi exploitées avant de devenir une simple aire touristique.

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La visite accomplie, nous marchons deux kilomètres plus loin pour découvrir le plus haut sommet des Amériques : l’Aconcagua, culminant à 6962m.

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Un mirador situé au sein du parc de l’Aconcagua permet de l’admirer.

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Moment toujours émouvant.

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En reprenant notre route, nous marquons un arrêt au cimetière de l’andinista.

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Ici reposent depuis 1902, les grimpeurs du monde entier, venus s’essayer un jour à la conquête de l’Aconcagua.

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San Juan, 170km au nord-est de Mendoza, est notre prochaine destination. Un peu plus à l’est de la ville, une légende baptisée “Difunta Correa”, s’est transformée en haut lieu de pélérinage pour les argentins mais aussi leurs voisins. La croyance populaire prête en effet à la défunte Correa de singuliers pouvoirs… Mais cela, vous le savez, c’est encore une autre histoire…